Solitaire du Figaro
– Eric Bompard Cachemire - Départ de l’étape 2
Retenir les leçons, effacer les erreurs et… repartir de plus belle
Plymouth, arrivée étape 1. Photo Alexis Courcoux |
Après deux jours et demi
de pause ensoleillée à Plymouth, Xavier Macaire (Skipper Hérault), Gwen Gbick
(Made in Midi) et leurs 36 comparses s’élanceront samedi à 19h30 des côtes anglaises pour le deuxième acte de
la Solitaire du Figaro-Eric Bompard Cachemire. Cette deuxième étape de 535
milles (983 km) est la plus longue des quatre. Elle emmènera les marins
solitaires jusqu’à Roscoff, via un détour par le rocher du Fastnet (au sud de
l’Irlande). Objectif de Gwen et Xavier : rebondir après une première étape un
peu frustrante.
L’escale anglaise a
été de courte durée, mais au
moins le soleil de Plymouth a redonné des ardeurs aux figaristes qui ont pris
le temps de se reposer avant d’attaquer demain le deuxième quart de l’épreuve,
le plus gros morceau de cette Solitaire 2014 : un aller/retour vers le Fastnet
avec terminus à Roscoff.
Une fois n’est pas coutume, un anticyclone « tanqué » sur l’Irlande va offrir à la flotte une nouvelle étape de petit temps. Si le tracé du parcours est simple, les marins solitaires vont devoir s’affranchir de la pétole et des courants pour sortir de la baie de Plymouth puis parer de nombreux caps le long des côtes anglaises, éviter le dispositif de séparation de trafic (zone de trafic marchand interdite aux Figaro) du côté des îles Scilly, à la pointe sud-ouest de l’Angleterre. Le passage du fameux rocher du Fastnet en mer d’Irlande devrait lui aussi se faire au ralenti… Ce deuxième opus sera une course de résistance, vent de travers, où chaque petit placement, chaque petit coup tactique aura son importance.
Une fois n’est pas coutume, un anticyclone « tanqué » sur l’Irlande va offrir à la flotte une nouvelle étape de petit temps. Si le tracé du parcours est simple, les marins solitaires vont devoir s’affranchir de la pétole et des courants pour sortir de la baie de Plymouth puis parer de nombreux caps le long des côtes anglaises, éviter le dispositif de séparation de trafic (zone de trafic marchand interdite aux Figaro) du côté des îles Scilly, à la pointe sud-ouest de l’Angleterre. Le passage du fameux rocher du Fastnet en mer d’Irlande devrait lui aussi se faire au ralenti… Ce deuxième opus sera une course de résistance, vent de travers, où chaque petit placement, chaque petit coup tactique aura son importance.
Après une première
étape en demi-teinte (14e place
pour Xavier ; 33e pour Gwen), les coureurs du CEM ont bien débriefé en
compagnie de leur entraîneur Julien Gayraud. Ce vendredi, veille de départ,
était essentiellement consacré à l’analyse météo de l’étape à venir. Il faut se
remettre en route. Les deux hommes ont la ferme intention de rebondir.
Skipper Hérault étape 1 . Photo Alexis Courcoux |
Xavier Macaire (Skipper Hérault),
14e de l’étape 1 à 1h18 du leader : « Je me
dis que si je fais trois belles courses, je peux me rattraper au classement. Et
c’est là mon objectif. J’ai tiré les leçons de la première étape, je ne vais
pas reproduite les mêmes erreurs, comme celle de persister dans une stratégie
qui n’est pas la bonne. En gros, on garde tout le bon et on efface le mauvais.
Pas la peine de se flageller, je reste positif et il le faut de toute façon
pour réussir la suite. »
Gwen Gbick (Made in Midi), 33e à
2h53 du leader : “J’ai les
crocs, je suis à l’attaque ! J’ai envie de gommer les erreurs de cette première
étape. J’ai le sentiment d’un travail inabouti pour avoir perdu des places sur
la fin, mais j’ai fait des trucs sympa aussi. J’ai pris confiance en moi par
rapport au niveau de la flotte et à mes capacités. L’objectif est de naviguer
proprement jusqu’au bout, 100% du temps. »
Merci à Alexis Courcoux/ La Solitaire du Figaro-Eric Bompard cachemire pour les images